« Marius, tu as trois semaines, tout juste trois semaines lorsqu’on apprend, de part ta grave cardiopathie, que tu as le syndrome de Williams… Tout s’effondre, nous n’avons plus aucun goût, si ce n’est qu’un goût amer de la vie…. Nous ne comprenons pas, nous n’acceptons pas…

Doucement, la douleur s’estompe mais elle est toujours là…et pourtant nous sommes HEUREUX ! Tu es le soleil de notre vie…. Rien n’a changé… nous continuons à vivre nos passions : nos voyages, nos sorties, les fêtes quotidiennes.. Tu nous suis partout, tu conquis tout le monde, tu vis ta vie ! Tu nous impressionnes !

A trois mois on t’opère d’hernies. A 20 mois, on opère ton coeur… Nous on a peur… et toi? Toi .. tu gardes ta bonne humeur, ton sourire, tu nous remontes le moral!

Dans moins d’un mois tu feteras tes 5 ans… Tu vas à l’ecole, avec tes copains, une maitresse adorable, tu es heureux, tu apprends plein de choses. Tu es fier de nous montrer tes progres .Tu as tes copains, tes copines. Tu fais les choses à ton rythme.. mais tu les fais avec ta bonne humeur habituelle.

Souvent je me dis que si j’avais rêvé d’un enfant, j’aurais rêvé de toi Marius… d’un petit garçon souriant, heureux, câlin, curieux, drôle et espiègle qui charme tout son entourage, qui rit à longueur de journée… qui mange, qui dort.. Tu es la mascotte de tous nos amis, de toute notre famille; tu as conquis tous les cœurs.. Merci Marius d’être le petit garcon que tu es !»